Dans presque tous les moulins antiques, il y avait deux
grosses meules verticales en pierre avec une barre de métal ou de
bois permettant de faire tourner les meules pour écraser les olives.
Pour les faire tourner, il fallait pousser la barre. C’était le travail
des hommes ou de gros animaux comme les mulets.
Au bout d'un moment, on obtenait de la pâte d'olive. Ensuite, cette
pâte est malaxée: cela se faisait dans un seau avec l'aide d'un gros
morceau de bois. Puis on la passait sur les scourtins et on les empilait
sous une presse. On avait un mur et sur dans ce mur, il y avait un
tronc d'arbre attaché par une extrémité et relié à un treuil à l’autre
extrémité. Si on faisait tourner ce treuil, le tronc d'arbre s'abaissait
et écrasait le tas de scourtins. Au fur et à mesure, du jus d'olives
sortait. Après, il fallait laisser décanter pour que l'huile remonte
à la surface. Ensuite, on pouvait la recueillir.
Lucas et Keellian

Les pressoirs à arbres:
La technique des pressoirs à arbres est apparu vers le VIème siècle
avant
J-C. Ils étaient actionnés par des hommes avec un levier pour augmenter
la pression. Un tronc d'arbre appelé prelum en latin, était
coincé dans une petite cavité ou entre des poteaux, les arbores.
Les pressoirs à bascule:
Au Ier siècle avant J-C, on invente le pressoir à bascule. Il fonctionne
à la force des bras, mais cette fois-ci, c'est une grosse vis de bois
qui, en tournant, pousse sur le tronc. Le tronc presse les scourtins
pleins de pâte d'olive et le jus sort.
Les pressoirs à vis directes:
Ce type de pressoir apparaît dans l'Antiquité. Cette invention marche
à peu près comme l'ancien: des vis de bois qu'on tourne à l'aide de
grosses clefs font descendre des plaques également en bois qui pressent
une pile de scourtins pour faire sortir le jus.
Les pressoirs à chapelle:
Les pressoirs à chapelle apparaissent au XVIIIième siècle. Cette fois
ci, c'est directement la vis qui presse. L'avantage, c'est que le
système contenait beaucoup de scourtins empilés. Le procédé était
utilisé très souvent dans un gros mur qui permettait de tenir le dispositif
pour qu'il ne se disloque pas.
Vincent
Lorsque les scourtins pleins de pâte sont écrasés dans
le pressoir, le jus, un mélange d’eau et d’huile, suinte et s’écoule
dans un bac de réception qui peut être de diverses formes suivant
le pressoir. C’est un bassin en pierre, une jarre d’argile, un tonneau.
On laisse le jus reposer, et l’huile, plus légère, remonte à la surface,
au-dessus de l’eau de végétation. Les restes de noyau, de chair, de
peau tombent tout au fond. C’est la décantation.
Si l’huile est de première pression, elle est dite « vierge ». Si
on fait plusieurs pressurage ou si on se sert d’eau chaude que l’on
projette sur les scourtins, elle ne peut plus s’appeler huile vierge.
On ramasse ensuite l’huile avec des outils assez plats, à manche plus
ou moins long.
Alasdair